3 bonnes pratiques pour trouver une maison de retraite moins chère qu’à paris 

3 bonnes pratiques pour trouver une maison de retraite moins chère qu’à Paris 

Trouver une maison de retraite qui allie qualité de services et prix abordables relève souvent du casse-tête pour les familles. Le coût mensuel médian a atteint 2004 euros en 2019, un montant conséquent au regard de la retraite moyenne. Mais le prix ne fait pas tout. 

Des établissements au tarif modéré offrent un accompagnement chaleureux et adapté, quand certaines structures luxueuses peinent à créer du lien. Quelles astuces permettent de dénicher la perle rare ? On fait le point ici !

Jouer sur la localisation : l’atout des zones rurales

Les tarifs des Ehpad dépendent fortement du prix de l’immobilier local. Il en résulte des écarts du simple au double entre départements. Quand les Hauts-de-Seine affichent un prix médian de 3264 euros par mois, il chute à 1628 euros en Haute-Saône. 

Direction donc les zones rurales du centre de la France, du nord-ouest ou du sud-ouest. Vous y trouverez les maisons de retraite les moins chères, avec des tarifs inférieurs à 1900 euros mensuels. Quelques kilomètres suffisent parfois pour réduire drastiquement la facture. À titre d’exemple, on économise plus de 400 euros par mois en moyenne dans l’Aube par rapport aux Hauts-de-Seine.

Mais avant de faire vos valises, assurez-vous que la campagne correspond au mode de vie de votre proche. Un citadin risque de perdre ses repères loin de l’animation urbaine. L’idéal reste de trouver un établissement à moins d’une heure de route du domicile, afin de faciliter les visites de la famille et le maintien des liens amicaux. Pensez aussi à la périphérie des grandes villes, moins chère que le centre.

Servez-vous aussi d’un annuaire comme annuaire-retraite qui propose des services gratuits dans le but d’avoir une sélection des maisons de retaite dans à Antony par exemple.

Étudier les aides financières et les réductions d’impôts

De nombreux dispositifs allègent le coût d’une maison de retraite pour les personnes aux revenus modestes. Dès 60 ans et en fonction du degré de dépendance (GIR 1 à 4), l’APA finance une partie du tarif dépendance. L’ASH et les aides de la CAF prennent, elles, en charge les frais d’hébergement sous conditions de ressources.

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Les résidents imposables bénéficient par ailleurs d’une réduction d’impôt. Celle-ci s’élève à 25 % des sommes versées pour la dépendance et l’hébergement, dans la limite de 10 000 euros par an, soit jusqu’à 2500 euros d’économies. Cet avantage fiscal se cumule avec les déductions pour l’emploi d’un salarié à domicile, si l’un des conjoints vit encore chez lui.

Vous peinez à vous y retrouver dans les méandres administratifs ? Sollicitez une assistante sociale. Elle vous aidera à constituer vos dossiers afin d’obtenir toutes les aides auxquelles vous avez droit. 

Bien choisir le type d’établissement 

Le niveau de médicalisation et de confort a un impact direct sur les tarifs. Pas question pour autant de lésiner sur la qualité de la prise en charge. Il faut trouver le juste équilibre entre les besoins de votre proche et votre budget.

Votre parent est relativement autonome, mais recherche plus de sécurité ? Orientez-vous vers une résidence services ou une résidence autonomie. Ces établissements non médicalisés proposent des logements privatifs avec des services à la carte. Les tarifs y sont plus doux que dans un Ehpad.

Si une prise en charge médicale s’avère nécessaire, comparez les Ehpad publics, privés à but non lucratif et privés commerciaux. Les premiers pratiquent des prix plus abordables grâce aux subventions et à l’accueil d’allocataires de l’aide sociale. Méfiez-vous en revanche des groupes privés low-cost qui appliquent une logique de rentabilité, parfois au détriment du bien-être des résidents.

Au-delà du statut, intéressez-vous aux prestations incluses dans le tarif d’hébergement. Certains établissements affichent un prix attractif, mais facturent ensuite chaque service en sus. D’autres misent sur une offre très haut de gamme qui fait grimper l’addition sans réel bénéfice pour les personnes dépendantes. Là aussi, tout est question d’adéquation entre les attentes, les besoins et les moyens financiers.